Introduction de Bithumb sur le Marché
La plateforme d’échange de cryptomonnaies sud-coréenne Bithumb s’apprête à lancer une société filiale alors qu’elle progresse dans son projet d’introduction en bourse (IPO). La plateforme de trading a indiqué qu’elle est toujours sur la bonne voie pour faire ses débuts sur le marché KOSDAQ au cours de la première moitié de 2026. Cependant, des acteurs du marché sud-coréen demeurent prudents face aux questions de propriété persistantes avant le lancement potentiel.
Filiale de Bithumb Obtient le Feu Vert
Le média sud-coréen News Tomato a rapporté que le processus d’IPO de Bithumb a sérieusement débuté suite à un jugement de la Cour Suprême qui a exonéré l’ancien président de Bithumb Holdings, Lee Jung-hoon, des accusations de fraude en mars de cette année. Après ce jugement, Bithumb a demandé à la Commission des Services Financiers (FSC) de valider ses plans de filiale en avril. Bien que la FSC n’ait pas été entièrement satisfaite de la demande initiale, Bithumb a depuis modifié sa demande à deux reprises. À la fin juin, la FSC a finalement donné son approbation pour un plan qui permettra à Bithumb de continuer à exploiter sa plateforme d’échange existante sous son nom actuel.
La Nouvelle Société Agira comme Société Mère
La nouvelle société, provisoirement nommée Bithumb A, agira comme société mère et dirigera également de nouveaux investissements commerciaux liés à Bithumb. Bithumb a choisi Samsung Securities comme gestionnaire principal pour son inscription sur le KOSDAQ. L’entreprise est actuellement en train de finaliser les protocoles de diligence raisonnable. Bithumb a expliqué que sa « restructuration » aiderait à optimiser les stratégies de croissance pour chacune de ses branches commerciales en séparant leurs fonctions. Cette démarche vise à « assurer une agilité dans de nouvelles avenues commerciales », a affirmé l’échange.
Cependant, le média a souligné que le marché reste « prudent » face à une « structure de gouvernance opaque » qui pourrait miner la confiance des investisseurs.
Actuellement, Bithumb est détenu par Bithumb Holdings, avec les entreprises DAA, Vidente et BTHMB détenant toutes des participations significatives. D’autres actionnaires détiennent une participation de 25,1 % dans l’entreprise. Toutefois, le média a noté que la « structure de contrôle réelle » entre ces parties n’a pas été clairement révélée. Un insider anonyme de l’industrie des valeurs mobilières a déclaré qu’une « structure de gouvernance complexe et opaque ne peut que susciter l’anxiété parmi les investisseurs ». L’insider a ajouté que si Bithumb souhaite attirer des capitaux d’investisseurs externes, elle devra démontrer un « haut niveau de transparence et de responsabilité sociale ».
La Banque de Busan Rejoint l’Union des Stablecoins
Pendant ce temps, l’agence de presse sud-coréenne Yonhap a rapporté que la BNK Busan Bank a annoncé le 2 juin qu’elle avait officiellement rejoint la Division des Stablecoins de l’Open Blockchain/DID Association (OBDIA). La banque a également commencé à mener de vastes projets de recherche conjoints axés sur les stablecoins. L’OBDIA a été lancée en tant qu’organisation à but non lucratif axée sur la blockchain en 2018. Cependant, en avril de cette année, le groupe a connu un nouveau souffle en ajoutant un sous-groupe de stablecoins.
Une multitude de grandes banques ont rejoint la division, y compris les poids lourds du secteur Kookmin, Shinhan, Woori, Nonghyup et IBK Industrial Bank. La néobanque K Bank a également rejoint l’OBDIA, tandis que son concurrent en ligne Toss Bank serait également désireux de devenir membre. Yonhap a rapporté que la Banque de Busan prévoit de construire un « modèle de monnaie numérique » qui pourra être utilisé sur le marché sud-coréen.
La banque affirme que son expérience dans l’exploitation du stablecoin local basé sur la blockchain, le Dongbaekjeon, sera d’une grande importance. Un porte-parole de la Banque de Busan a expliqué : « Les législateurs poursuivent leurs travaux sur un projet de loi visant à poser les bases de l’émission de stablecoins du secteur privé. Cette démarche inversera partiellement une interdiction de toutes les formes d’émission de tokens qui est en vigueur depuis 2019. »
