Annonce de la Banque centrale du Ghana
La Banque centrale du Ghana a annoncé un processus d’enregistrement obligatoire pour tous les fournisseurs de services d’actifs virtuels (VASPs) opérant dans le pays. Dans un avis public, la Banque de Ghana (BOG) exige que tous les VASPs passent par ce processus d’enregistrement. Cette initiative s’inscrit dans un effort préliminaire visant à recueillir des données sur l’industrie de la crypto-monnaie, alors que la banque centrale se prépare à mettre en œuvre un cadre juridique et réglementaire complet.
Objectifs de l’enregistrement
Selon l’avis, l’enregistrement est une étape clé pour « promouvoir l’intégrité, l’innovation et la protection des consommateurs dans l’écosystème financier numérique. » La date limite pour que toutes les entités complètent leur enregistrement est fixée au 15 août 2025. Ce processus s’applique à un large éventail d’activités liées aux actifs virtuels, y compris, mais sans s’y limiter :
- Les services d’échange d’actifs virtuels
- La fourniture de portefeuilles ou de services de garde
- Les services de transfert ou de règlement impliquant des actifs virtuels
- Les services liés à l’émission ou à la vente d’actifs virtuels et de stablecoins
Réglementation et conformité
Comme précédemment rapporté, la Banque centrale du Ghana a annoncé son intention de commencer à réglementer les VASPs d’ici la fin septembre. Le gouverneur de la banque, Johnson Asiama, a fait cette annonce lors d’une récente visite à Washington, D.C., et a également révélé que la banque centrale mettra en place une unité dédiée aux actifs numériques. Parallèlement, la BOG a précisé que cet exercice vise à garantir que les réglementations à venir soient « inspirées par les évolutions du marché et alignées sur les meilleures pratiques internationales. »
Processus d’enregistrement
Tous les VASPs, qu’ils aient une présence physique ou qu’ils opèrent uniquement par le biais de plateformes numériques, doivent compléter le processus via un formulaire en ligne fourni par la banque. La Banque centrale a également averti que l’enregistrement est obligatoire et que le non-respect de cette exigence pourrait entraîner des sanctions réglementaires ou une disqualification de futures licences.
Il est important de noter que l’avis précise que l’enregistrement « ne constitue pas une licence d’exploitation, ni n’implique une reconnaissance ou une approbation légale. » La banque se réserve le droit de publier d’autres directives en fonction de son évaluation.