Crypto Prices

La BCE envisage des règlements basés sur la blockchain l’année prochaine alors que les législateurs examinent la confidentialité de l’euro numérique

il y a 5 heures
2 mins read
2 vues

Introduction à l’euro numérique

La Banque centrale européenne (BCE) prévoit de permettre des règlements basés sur la blockchain en monnaie de banque centrale dès l’année prochaine et se prépare à émettre un euro numérique. Cependant, les garanties de confidentialité de cette nouvelle monnaie dépendront finalement de l’approbation des législateurs de l’Union européenne (UE).

Déclarations de la BCE

Piero Cipollone, membre du conseil exécutif de la BCE, a déclaré dans une déclaration vendredi que l’institution « rendra possible le règlement des transactions basé sur la technologie de registre distribué (DLT) en monnaie de banque centrale » l’année prochaine. Il a également précisé que la BCE se « prépare » à émettre l’euro numérique et à relier son système à l’international pour faciliter les paiements transfrontaliers.

« L’euro numérique serait disponible à la fois en ligne et hors ligne, soutenant ainsi la résilience et la confidentialité. » – Piero Cipollone

L’infrastructure sous-jacente de l’euro numérique serait également accessible à d’autres institutions pour régler des transactions avec d’autres monnaies numériques de banque centrale (CBDC).

Impact sur le système bancaire

L’exécutif a souligné que des limites de détention et un manque d’intérêt devraient « préserver le rôle des banques dans l’intermédiation de crédit et la transmission monétaire. » En supposant une approbation législative en 2026, les premières transactions avec l’euro numérique pourraient avoir lieu en 2027, avec une préparation à émettre la CBDC en 2029.

Considérations sur la confidentialité

Concernant la CBDC privée fonctionnant hors ligne, la BCE a exprimé en 2023 que l’euro numérique ne devrait pas être programmable de manière à restreindre les dépenses, tout en permettant des paiements conditionnels. La BCE a également noté que « pour le modèle hors ligne de l’euro numérique, elle se félicite que le niveau de confidentialité et de protection des données envisagé soit similaire à celui de l’argent liquide. »

Les parallèles avec l’argent liquide ne s’arrêtent pas là : « Le modèle hors ligne de l’euro numérique garantirait que toutes les transactions ne soient pas nécessairement validées par un tiers, répondant ainsi aux exigences de protection des données de proportionnalité et de nécessité. »

Technologie et stockage

La variante hors ligne de l’euro numérique serait stockée localement, permettant des paiements de dispositif à dispositif sans nécessiter de vérification de registre en ligne. La BCE envisage d’utiliser un élément sécurisé dans les appareils mobiles pour stocker l’euro numérique hors ligne et considère également les cartes intelligentes, rappelant les puces de crédit cyberpunk.

Défis et préoccupations

Ces recommandations contrastent fortement avec les récentes attaques contre la confidentialité au sein de l’UE, dont les législateurs doivent approuver le plan de la CBDC. Le mois dernier, la Commission européenne a tenté sans succès de mandater à nouveau le scan des messages privés.

Un document interne de l’UE, publié plus tôt ce mois-ci, semble montrer que les États membres sont favorables à la conservation des données à grande échelle. Ce document discute des entreprises enregistrant « qui a communiqué avec qui, quand, où et comment, » mentionnant « les données de localisation » à plusieurs reprises.

Le Manuel AML de l’UE, publié en mai, interdit « les comptes d’actifs cryptographiques permettant l’anonymisation des transactions » et « les comptes utilisant des pièces améliorant l’anonymat à partir de 2027. » Cela a suivi le fait que le Hub d’Innovation de l’UE a soulevé des préoccupations concernant les technologies de préservation de la confidentialité des cryptomonnaies en juin 2024.