Proposition de loi sur la structure du marché des cryptomonnaies
Selon TheBlock, un projet de loi sur la structure du marché, récemment introduit au Sénat américain, propose la création d’un comité conjoint entre la SEC (Securities and Exchange Commission) et la CFTC (Commodity Futures Trading Commission) afin de mettre un terme au différend réglementaire concernant les cryptomonnaies. Ce projet de loi inclut des dispositions visant à :
- Protéger les développeurs de la finance décentralisée (DeFi)
- Clarifier le traitement réglementaire des airdrops
- Exonérer les réseaux d’infrastructure physique décentralisés (DePINs) des lois sur les valeurs mobilières
- Et bien plus encore.
De surcroît, le texte appelle la SEC et la CFTC à établir un comité consultatif conjoint sur les actifs numériques, dans le but de coordonner les approches réglementaires divergentes des deux agences. Récemment, la SEC et la CFTC ont renforcé leur coopération en matière de réglementation des cryptomonnaies et prévoient d’organiser une table ronde publique sur les « priorités de coordination réglementaire » le 29 septembre.
Le président de la SEC, Paul S. Atkins, et la présidente par intérim de la CFTC, Caroline D. Pham, ont déclaré dans un communiqué commun : « Grâce à un cadre réglementaire coordonné, la SEC et la CFTC peuvent réduire les barrières inutiles, améliorer l’efficacité du marché et créer un environnement propice au développement innovant. Notre objectif commun est de garantir que les États-Unis conservent leur leadership sur le marché mondial des capitaux. »
Auparavant, la sénatrice Cynthia Lummis avait exprimé l’espoir que le projet de loi sur la structure du marché soit signé par le président Trump avant Noël cette année. Par ailleurs, la Small Business Administration a ordonné aux institutions bancaires de rétablir les services pour les clients qui avaient été illégalement « débankés » et a demandé des corrections aux politiques pertinentes d’ici le 5 décembre. Le Bureau de protection financière des consommateurs a également reconnu publiquement des cas d’abus de pouvoir envers certaines entreprises durant l’administration Biden.