Critique de la gestion économique de Javier Milei
Saifedean Ammous, économiste et auteur du best-seller Le Bitcoin Standard, a critiqué le président argentin Javier Milei pour sa gestion économique, soulignant l’échec du renouvellement des obligations malgré l’un des taux d’intérêt les plus élevés de l’histoire. Ammous estime que le pays est susceptible de faire défaut, car il doit plus de 40 milliards de dollars aux institutions internationales.
Les doutes sur le miracle économique
Tout le monde n’est pas d’accord avec le soi-disant miracle économique que l’Argentine connaît actuellement grâce aux politiques économiques de Milei. Sur les réseaux sociaux, Ammous a expliqué pourquoi il pense que Milei échouera finalement à détourner l’Argentine de la crise. Selon lui, l’Argentine se dirige vers un scénario de dette difficile, car son économie n’a pas réussi à instaurer suffisamment de confiance pour attirer les investisseurs vers ses obligations.
Les taux d’intérêt et le renouvellement des obligations
Ammous a souligné que l’administration de Milei a tenté de renouveler ses obligations en offrant un taux d’intérêt impressionnant de 69 %, mais n’a réussi à renouveler que 61 % d’entre elles, laissant présager un possible défaut ou une catastrophe inflationniste en préparation. Ammous a également critiqué la nouvelle dette de Milei, qui comprend des prêts du Fonds monétaire international (FMI), de la Banque mondiale (BM) et de la Banque interaméricaine de développement (BID), totalisant près de 42 milliards de dollars.
Inflation et promesses non tenues
Il a dénoncé les chiffres de l’inflation, affirmant qu’ils sont manipulés, et même ainsi, l’inflation totale depuis l’arrivée de Milei au pouvoir dépasse 150 %. Pour Ammous, Milei avait l’opportunité de corriger l’inflation en mettant fin à la banque centrale, comme il l’avait promis pendant sa campagne, mais il a échoué à le faire.
Critique des politiques libertariennes
Critiquant les soi-disant politiques libertariennes de l’administration de Milei, Ammous a déclaré : « Tout discours sur un marché libre est une rhétorique vide tant que le gouvernement manipule l’argent, qui est au cœur de chaque échange économique sur le marché. En Argentine, le contrôle gouvernemental de l’argent est total. »
Conséquences économiques potentielles
La critique d’Ammous fait écho au sentiment de plusieurs économistes qui estiment que les politiques de Milei entraîneront une catastrophe économique pour l’Argentine, même avec des mesures de réduction des coûts agressives, y compris la déréglementation de l’État et la réduction de nombreux emplois jugés redondants.
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