Critique de Troy Downing envers Gary Gensler
Le député Troy Downing (R-MT) a vivement dénoncé l’ancien président de la Commission des valeurs mobilières et des échanges des États-Unis (SEC), Gary Gensler, pour son “manque de vision” et son “hostilité” envers les actifs numériques lors d’une audience du Comité des services financiers de la Chambre des représentants, qui s’est tenue mercredi.
“La SEC, sous la présidence de Gary Gensler, a poursuivi un agenda réglementaire d’application agressif, visant à étendre son autorité sur l’ensemble de l’écosystème des actifs numériques,” a déclaré Downing. “Traiter chaque actif numérique comme un titre, indépendamment de son usage, risque de faire perdre aux États-Unis son leadership en matière de technologie financière.”
Downing a également affirmé que la montée des “mèmes coins” aux États-Unis était en grande partie imputable à Gensler, soulignant que son incapacité à dialoguer avec le secteur des actifs numériques avait contribué à leur essor.
“Les mèmes coins sont le produit de la SEC de Gensler et de son incapacité à clarifier ce qui constitue un actif numérique ou un titre,” a-t-il dit.
Changement de cap de la SEC
Dirigée par le président de la sous-commission, Bryan Steil (WI-01), l’audience de mercredi a également examiné l’impact de la législation américaine sur les valeurs mobilières concernant les actifs numériques, ainsi que la réglementation actuelle des cryptomonnaies et des solutions potentielles à travers une législation du Congrès.
La SEC a connu un changement de paradigme sous l’administration Trump, s’éloignant de son approche de réglementation par l’application en matière d’actifs numériques. Au cours des derniers mois, l’agence a abandonné des poursuites contre plusieurs acteurs clés de l’industrie de la cryptomonnaie, notamment Kraken, OpenSea et Coinbase. Le président Trump a par ailleurs largement fait campagne pour établir des réglementations favorables aux cryptomonnaies, bien que ses récentes politiques tarifaires aient provoqué des turbulences tant sur les marchés traditionnels que numériques.