Les avoirs de Satoshi Nakamoto
Le créateur pseudonyme de Bitcoin, Satoshi Nakamoto, est censé détenir environ 1,096 million de BTC, selon les données d’Arkham. Le portefeuille de Satoshi, qui a accumulé tous ses avoirs grâce au minage du réseau dans ses premiers jours, est resté intact depuis 2010, lorsqu’il était exécuté sur quelques ordinateurs portables. Satoshi a accumulé ce Bitcoin en minant plus de 22 000 blocs entre 2009 et 2010. Il faisait partie des premiers mineurs de Bitcoin, avec des récompenses de bloc atteignant plus de 50 BTC à l’époque.
Selon les données d’Arkham, la réserve de Bitcoin de Satoshi Nakamoto vaut actuellement 119 640 092 296 $ (soit 119,64 milliards de dollars) à un prix actuel du Bitcoin de 109 125 $. Avec une valeur actuelle de 119,64 milliards de dollars, Satoshi Nakamoto figure parmi les individus les plus riches de la planète, mais aucun des BTC n’a jamais été déplacé.
Inquiétudes concernant l’informatique quantique
Les avoirs en Bitcoin de Satoshi, accumulés grâce au minage précoce du réseau, sont restés intacts depuis 2010. Cependant, des préoccupations récentes concernant l’informatique quantique semblent modifier ce récit. Selon Charles Edwards, fondateur de Capriole Fund, les pièces de Satoshi pourraient être mises en vente sur le marché. Alors que l’informatique quantique continue de progresser, des délais concernant le moment où un ordinateur quantique suffisamment puissant pourrait compromettre les algorithmes de cryptage modernes émergent.
Edwards estime que ce délai se situe entre 2 et 8 ans (soit entre 2027 et 2033), affirmant que cette fourchette est basée sur des « délais scientifiquement calculés« .
Le débat sur le moment où les normes de cryptage des cryptomonnaies pourraient être compromises par un ordinateur quantique suffisamment puissant suscite des discussions parmi les développeurs de blockchain, ainsi que sur la nécessité d’une migration vers une cryptographie résistante aux menaces quantiques.
Edwards souligne que le moment de mettre à jour Bitcoin est maintenant, car le temps presse.
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