Découverte tragique des corps de Roman et Anna Novak
La police des Émirats Arabes Unis a découvert les corps du blogueur crypto russe Roman Novak et de sa femme, Anna, dans une affaire très médiatisée impliquant des allégations d’enlèvement, de torture et de meurtre liés à la cryptomonnaie. Les corps de Roman Novak, âgé de 38 ans, et de sa femme, Anna, âgée de 37 ans, ont été retrouvés par les forces de l’ordre dans le désert des Émirats Arabes Unis (EAU). Cette découverte marque un tournant dans cette affaire où un groupe organisé, dirigé par des Russes, est accusé d’enlèvement, de torture et de meurtre du couple dans le but de voler leur cryptomonnaie.
Circonstances de la disparition
Selon des rapports des médias russes, Novak et sa femme avaient disparu début novembre après avoir voyagé pour rencontrer des investisseurs potentiels dans le village de Hatta, au sud-est de Dubaï. Les enquêteurs pensent que les auteurs ont attiré le couple dans un chalet loué, ont exigé des mots de passe pour accéder à leurs portefeuilles de cryptomonnaie, puis les ont assassinés. Les proches du couple n’ont signalé leur disparition que quelques jours plus tard, et non à la date initiale de leur disparition, le 2 octobre.
Antécédents de Roman Novak
Le meurtre de Novak survient quelques années après qu’il ait été condamné pour fraude à grande échelle et purgé une peine de six ans de prison en Russie. Après avoir obtenu une libération conditionnelle, il a déménagé aux Émirats où il a lancé une application de cryptomonnaie appelée Fintopio. Bien qu’il ait levé une somme d’investissement considérable, il a ensuite été accusé d’avoir fraudé des investisseurs.
Enquête et arrestations
Le Comité d’Enquête de Saint-Pétersbourg a déclaré que ses experts, après avoir examiné les restes, ont conclu que le couple avait été torturé pour extorquer des codes d’accès à leurs portefeuilles de cryptomonnaie.
Les corps ont été retrouvés dans de grands sacs en plastique imbibés de solvants chimiques puissants. Bien que deux des trois hommes arrêtés aient avoué avoir étranglé les victimes, les preuves de torture devraient avoir un impact considérable sur l’acte d’accusation.
Le Service Secret des Émirats a recueilli des renseignements qui ont conduit à l’arrestation de trois suspects russes, dont un ancien agent d’enquête criminelle et deux membres de la Direction des Opérations Spéciales. Deux des hommes ont avoué et ont guidé les autorités vers le désert. La police des Émirats a mené une recherche extensive sur une zone de 500 mètres par 500 mètres avant de localiser les restes.
Le cerveau présumé du complot, Konstantin Shakht (anciennement Lipatov), qui a un lourd passé criminel, nie toutes les charges. Les responsables pensent qu’il cache le véritable instigateur du complot. Étant donné son passé et la gravité des charges actuelles, des mémos officiels indiquent que Shakht risque la réclusion à perpétuité.