Législation sur le Trading d’Actifs Numériques en Jordanie
La nouvelle législation sur le trading d’actifs numériques en Jordanie entrera en vigueur 90 jours après sa publication au Journal officiel. Cette loi, qui régira les activités liées aux actifs numériques en Jordanie, ne concerne pas les titres numériques et les actifs financiers déjà régulés par la Commission des valeurs mobilières, ni les devises numériques émises par la Banque centrale de Jordanie.
« La loi interdit aux individus ou aux entités de mener ou de promouvoir des activités relatives aux actifs numériques dans le royaume, sauf si elles sont dûment autorisées par la Commission des valeurs mobilières. »
Selon un communiqué, le Cabinet jordanien a la possibilité de soumettre d’autres représentations numériques de valeur aux dispositions de la loi pour les considérer comme des instruments d’investissement. De plus, seules les entités ayant reçu l’autorisation de la Commission des valeurs mobilières seront habilitées à réaliser des opérations dans le royaume. Les activités sont considérées comme ayant lieu sur le territoire jordanien si le prestataire de services est établi ou a une présence commerciale en Jordanie, ou s’il commercialise ses services auprès de clients jordaniens.
Régulation et Supervision
Conformément à cette nouvelle législation, la Commission des valeurs mobilières sera responsable de la délivrance des licences, du suivi et de la supervision des fournisseurs de services d’actifs numériques. Elle veillera également à leur conformité avec les réglementations relatives à la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.
En outre, la loi permettra à la Banque centrale d’autoriser l’utilisation d’actifs numériques à des fins de paiement, sous réserve du respect de réglementations spécifiques. La Banque centrale supervisera également les institutions financières impliquées dans certaines activités liées aux actifs numériques, mais uniquement après avoir accordé une approbation préalable.
Sanctions et Pouvoirs des Autorités
Enfin, les individus reconnus coupables de violations des dispositions de la loi s’exposent à une peine d’emprisonnement d’au moins un an, ainsi qu’à une amende pouvant aller de 70 500 $ à 141 000 $. De plus, la loi confère aux autorités jordaniennes le pouvoir de fermer les entités non autorisées.