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Vous vous souvenez de Safemoon ? Les autorités fédérales ne l’oublient pas, malgré le changement de politique crypto du DOJ

il y a 1 week
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Affaire Safemoon et poursuites du DOJ

Le Département de la Justice (DOJ) a informé un juge fédéral qu’il envisage de poursuivre une affaire de fraude sur les valeurs mobilières contre les fondateurs de la cryptomonnaie Safemoon, et ce, malgré un mémo de l’agence diffusé plus tôt ce mois-ci. Ce mémo demandait aux procureurs fédéraux d’éviter de poursuivre des affaires qui nécessiteraient de déterminer le statut des actifs crypto en tant que valeurs mobilières.

Dans une lettre envoyée vendredi au juge fédéral de Brooklyn supervisant l’affaire, les avocats du DOJ ont indiqué avoir mené un “examen interne” pour évaluer si les nouvelles politiques crypto du département pourraient avoir une incidence sur l’affaire Safemoon et ont conclu que celle-ci devait “aller en procès sur toutes les accusations.”

Début avril, le DOJ avait dissous son équipe d’application de la loi axée sur les cryptomonnaies et avait ordonné à ses avocats de mettre fin à certaines affaires criminelles impliquant des cryptomonnaies dans plusieurs domaines clés, en particulier celles qui “exigeraient du Département de la Justice qu’il plaide le statut d’un actif numérique, soit comme une ‘valeur mobilière’, soit comme une ‘marchandise.'”

Accusations et décisions judiciaires

À la fin de 2023, les procureurs fédéraux ont arrêté les fondateurs de Safemoon en les accusant de fraude sur les valeurs mobilières, de fraude par fil et de blanchiment d’argent. L’acte d’accusation alléguait que les fondateurs avaient déclaré aux détenteurs de leur cryptomonnaie, surnommée SFM, que la liquidité du token était verrouillée, alors qu’en réalité, les accusés “avaient frauduleusement détourné et mal approprié des millions de dollars de liquidités SFM prétendument ‘verrouillées’ pour leur bénéfice personnel.”

Vendredi, le juge Eric Komitee, en charge de l’affaire Safemoon, a également rejeté la demande des défendeurs visant à faire rejeter l’affaire sous prétexte que le SFM n’est pas une valeur mobilière. Komitee a statué que cette objection était prématurée et qu’il n’était pas de son ressort de se prononcer sur le statut de valeur mobilière du SFM.

“Le statut du SFM en tant que valeur mobilière (ou non) devrait être tranché par le jury,” a-t-il écrit. “La Cour ne devrait pas résoudre ce différend fondamentalement factuel avant que les parties aient pu développer un dossier au procès.”

Poursuites sur les actifs numériques

Bien que le DOJ ait déclaré qu’en vertu de ses nouvelles règles sur les actifs numériques, il continuera à poursuivre les fraudes dans le secteur des cryptomonnaies, l’accusation de “fraude sur les valeurs mobilières” dans l’affaire Safemoon — que l’agence continue de poursuivre — semble obliger les procureurs fédéraux à prouver au procès que le SFM est un type de valeur mobilière connu sous le nom de “contrat d’investissement.”

Peu après l’arrestation des fondateurs de Safemoon, la société a dépôt le bilan. À son apogée, début 2022, le SFM avait brièvement atteint une capitalisation boursière de 1 milliard de dollars. Au moment de la rédaction de cet article, il valait un peu plus de 13 millions de dollars.

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